Les 10 crus du Beaujolais à connaître

10 crus du beaujolais

Il y a les 7 nains, les 7 péchés capitaux, les 3 mousquetaires (qui étaient quatre en fait), les 3 petits cochons, et… les dix Crus du Beaujolais. Chacun a les références qu’il peut / qu’il veut. Mais en matière bachique, le Beaujolais avec ses crus fait autorité. C’est ce que Beaujolais&Co propose de vous présenter dans le présent article. En effet, on se dit que la pédagogie n’est jamais inutile. Allez hop, on vous embarque avec nous dans la hiérarchie des vins du Beaujolais.

Précisons en introduction que le Beaujolais écrit avec une « B » majuscule qualifie le territoire, la zone géographique. Le beaujolais écrit avec un « b » minuscule qualifie le vin ou l’appellation.

La hiérarchie des appellations (AOP) en Beaujolais 

Il n’est pas toujours simple pour le quidam de s’y retrouver dans les sigles, les abréviations, les labels, etc. En tant que dégustateur de passage, occasionnel, ou plus averti, peut-être cherchez-vous tout simplement un bon vin à consommer pour le repas, ou pour une occasion particulière. Ou alors est-ce le choix d’un achat de garde qui se fait jour ? Mais comment s’y retrouver me direz-vous ? Un beaujolais, c’est un beaujolais non ? C’est-à-dire un vin léger, frais à boire entre copains. Oui c’est vrai…mais non ! On a l’esprit taquin chez Beaujolais & Co.

Avec un vignoble de 14 500 ha, deux cépages : le Gamay et le Chardonnay (le Gamay représente environ 98% de l’encépagement), les vins du Beaujolais vous offrent une palette de choix tout à fait conséquent. Les Crus du Beaujolais sont peut-être moins connus et pourtant, ils méritent de s’y arrêter et d’y tremper ses lèvres. Paradoxalement cher lecteur, peut-être que les nom Saint-Amour, ou bien encore Moulin à Vent ou Fleurie ne vous sont pas totalement inconnus. Ils sont membres actifs des Crus du Beaujolais.

Sans partir en Egypte, parlons pyramide l’espace d’un instant. Considérons l’échelle des appellations représentée par une pyramide. En son sommet, il y a les 10 crus. Ce sont des appellations ou AOP (Appellations d’Origines Protégées) qui sont dites communales. C’est à dire que leur zone de production se détermine à l’échelle d’une ou plusieurs communes proches.

A la base de la pyramide se trouve des appellations dites Régionales. C’est à dire que leur zone de production s’étend sur une grande surface…à l’échelle “d’une région”. Ça y est, vous voyez où on veut en venir ? Bien évidemment, le volume de vin produit à la base de la pyramide est plus important que celui qui est produit à sa cyme.

Si le volume est significativement différent, le style le sera tout autant. Schématiquement, à la base (dans les appellations régionales) on trouvera des vins légers, frais, de consommation courante avec peu de potentiel de garde.

A l’opposé, les dix Crus du Beaujolais exprimeront (chacun dans leur style comme nous allons le voir) une structure, une complexité aromatique et un potentiel de garde plus conséquent. Précisons enfin que dans les Crus du Beaujolais nous ne trouvons que des vins rouges. Pas de blanc ni de rosé ou encore de ce célèbre beaujolais nouveau.

Allé, vous êtes désormais prêt pour faire d’avantage connaissance de ces fameux crus.

Brouilly

Direction le sud de la zone des dix crus. Nous sommes en plein département du Rhône. Et notre vigne de Gamay qui s’étend sur 1250 ha s’y trouve bien. Notre fameux Brouilly représente grosso modo 20% de la surface des crus du Beaujolais, ce qui fait de lui le cru le plus étendu. Tranquillement, la vigne pousse sur un sol dit de granite rose. Les vins qui vont en résulter seront équilibrés, souples et gourmand. Souvent vous trouverez chez un Brouilly des arômes de petits fruits rouges et de prune ne sont pas sans rappeler une certaine fraîcheur.

Pour en découvrir davantage sur ce cru du Beaujolais, nous vous invitons à lire notre article dédié au Brouilly.

Côte de Brouilly

Notre Cru Brouilly a un voisin… le Cru Côte de Brouilly. On parle ici de la côte du Mont Brouilly (qui culmine à 484m). Selon la légende, Gargantua aurait donné naissance au Mt-Brouilly en y déversant sa hotte chargée de pierres. Sur un plan plus historique que légendaire cette fois, la Côte de Brouilly se rattacherait à l’époque Romaine. Nos amis à sandalette et jupette de cuir y cultivaient déjà de la vigne. Brulius, lieutenant de l’armée Romaine aurait reçu la colline en récompense de victoires de guerre.

 Ce cru du Beaujolais représente 320 ha. C’est un vignoble très pentu avec beaucoup de vignes qui recouvrent littéralement la colline. Un nombre conséquent de vignes sont exposées au nord Ici, ”la pierre bleue” est à l’honneur. Elle provient d’un ancien volcanisme sous-marin. Sa friabilité est propice à ce que la vigne plonge ses racines en profondeur.

Si vous cherchez des vins d’une belle finesse aux arômes élégants et délicats de cerise noire vous êtes à la bonne place. Il est possible également de trouver des notes plus florales comme l’iris ou plus épicées. Les vins présentent une jolie structure à la fois vive et ferme ce qui ouvre la possibilité à la garde.

Envie d’en savoir plus ? C’est ici -> Côte de Brouilly

Morgon

C’est un nom que vous connaissez peut-être. Dans l’univers des crus, il est relativement présent dans les verres du dégustateur. Peut-être en avez-vous déjà gouté ?

Avec 1 100 ha il s’agit du second cru le plus étendu après Brouilly. La commune de Villé-Morgon est sa demeure. Mais il est assez courant de la part de certains vignerons de faire figurer sur l’étiquette certains lieux-dits qui sont reconnus pour leur typicité et qualité. Le plus célèbre d’entre eux est La Côte du Py.

La Côte du Py se caractérise par un sol de roches bleues (à la suite d’un événement volcanique, roche très friable en décomposition et riche en oxyde de fer et manganèse). Cela apporterait cette fameuse minéralité et beaucoup de matière.

Plus largement, le sol cristallin sur lequel s’étend le vignoble a cette teinte rouge par endroits qui lui a valu le nom de « terre pourrie ». Il s’agit en fait d’une altération très avancée de schiste et anciennes terres éruptives bleu-vert.

Alors comment ces considérations géologiques se traduisent dans notre verre de dégustateur ?

Le Morgon affirme sa complexité, sa structure et sa finesse. Il est souvent dit qu’il est le plus bourguignon des crus du Beaujolais. Dans sa jeunesse, ce sont des fruits rouges et noirs à noyau qui dominent.  Sur des vins avec plus d’âge, un goût de kirsch se fera jour. Ce goût de sherry fait dire parfois du vin qu’il « morgonne ».

Beaujolais & Co vous a concocté un article dédié au Morgon.

Régnié

Dans toutes les familles nombreuses il y a un benjamin. Dans la famille des dix cru, c’est lui,  Régnié, né officiellement en 1988. Majoritairement, le petit benjamin plante ses ceps sur les communes de Regnié-Duertte et Lantigné (390ha potentiel de surface). C’est un des crus les plus granitiques, notamment de granite rose.

cru régnié

Régnié présente un style simple et très plaisant marqué par de petits fruits sauvages rouges et noirs, surligné par une pointe épicée. Sa structure reste souvent souple et pulpeuse. C’est un cru que l’on vous incite fortement à découvrir. Vive les benjamins !

On vous en dit plus ici sur le Cru Régnié

Chiroubles

Notre ami se la joue discret. Mais il ne manque pas de caractère et d’intérêt. Le vignoble de 320 ha se situe à flanc de coteaux et représente une sorte de cirque granitique. Il contient les parcelles les plus hautes du Beaujolais (600 m). De plus, les pentes sont souvent à plus de 30 %, ce qui en fait le vignoble le plus pentu des 10 crus. Vignoble en grande partie exposé au sud, sud-ouest et sud-est. Le sol y est globalement léger, acide. Son aspect perméable convient tout à fait au Gamay. Le vignoble de Chiroubles est situé sur le village éponyme.

Voilà un cru qui d’une certaine façon coche toutes les cases de ce que l’on aime dans les vins du Beaujolais. Fin et délicat, le Chiroubles propose des arômes floraux (rose fanée, pivoine, muguet) et fruités (cerise et prune). Bien souvent le dégustateur sera séduit par sa rondeur, sa gourmandise accueillante qui ne manque pas de structure et de vivacité.

Cela vous vous intéresse d’en savoir plus sur Chiroubles ? C’est par ici Chiroubles !

Fleurie

Nous voilà cher lecteur arrivé dans une des stars du Beaujolais. Le Cru Fleurie est mondialement connu par l’amoureux Bachique du Gamay. Peut-être ses origines sont-elles source d’explication ? Voyons cela.

En haut de la colline de Fleurie, trône la Chapelle de la Madone. Différentes légendes entourent l’histoire de sa création. Une première légende veut que la chapelle ait été construite en 1866 à la suite d’un vœu des habitants fait à la Vierge pour lutter contre l’oïdium. Une seconde légende évoque le fait que l’édifice est apparu après 1870 suite au vœu que les Prussiens n’envahissent pas Fleurie ; ce qui fut le cas. Allez savoir.

cru fleurie

Faisons simple, le cru Fleurie se compose de 830 ha de vignes répartis sur la commune éponyme. Avec ses petits camarades Brouilly, Chiroubles, Juliénas, notre ami forme un club des crus pentus. Le granite rose est un marqueur du sol de Fleurie.

Dans le verre, c’est une notre histoire les amis. La finesse, et l’élégance sont marqueurs des vins qui sont mis au monde ici. La texture est soyeuse. En bouche, des petits fruits rouges et des notes plus florales (violette, la rose ou la pivoine) s’expriment. Avec le vieillissement, ce cru gagne en complexité aromatique pour témoigner de notes plus épicées. Si vous souhaitez garder en cave quelques années vos précieux flacons, vous aurez tout le loisir de le faire en toute sécurité. En effet, la structure des Fleurie autorise la chose. Les vins s’offriront alors au palais sous un bien atour.

Pour en savoir plus sur ce cru, c’est par ici : cru Fleurie

Moulin à Vent

Généralement, les grandes stars n’aiment pas qu’on leur fasse de l’ombre. Et bien chez les crus du Beaujolais, il n’en est rien. La star Fleurie dont nous venons de parler s’accommode parfaitement d’une autre grande star du Beaujolais : le Cru Moulin à Vent.

Ce cru tire son nom d’un vieux moulin qui se dresse sur un dôme de granit. Ce moulin est classé monument historique. Le cru s’étire sur 640 ha et prend racine sur deux communes que sont Chénas (Rhône) et Romanèche Thorins (Saône et Loire). Son sol est partagé entre des versants granitiques sablonneux et des piémonts plus argileux.

Au goulot, le Moulin à Vent est de nature prolixe. Il a de bien belles choses à raconter.  S’offrent au dégustateur chanceux à la fois finesse, structure et potentiel de garde. Les vins se font témoins d’arômes de violette, d’Iris, soutenus par une note de cerise noire et d’épices. En vieillissant, il est possible de détecter des accents truffés, musqués, poivrés et épicés. Le Moulin est un grand vin, tout simplement.

Envie d’aller plus loin dans la découverte de ce cru ? Facile, c’est en cliquant ici AOP Moulin A Vent

Chénas

A force de se balader dans les crus du Beaujolais, nous voilà arrivé à Chénas. Là, nous allons découvrir cher lecteur que la taille ne compte pas. En effet, les 250 ha du cru Chénas font de lui le plus petit des crus du Beaujolais.

Mais revenons tout d’abord sur les origines de cette appellation. Le lieu devrait son nom à une forêt de chênes qui aurait couvert jadis ses collines. Les vignes s’étendent sur deux communes : Chénas (Département du Rhône) et La Chapelle de Guinchay (Département de la Saône et Loire).Il s’agit d’un cru contrasté qui évolue d’Ouest en Est. A l’ouest, on trouve des hauts coteaux granitiques très pentus. A l’Est, le vignoble est plus escarpé, avec des alluvions plus anciennes, des petits galets.

Il se dit parfois que le Chénas ressemble à son illustre voisin, Moulin à Vent. Mais il ne faudrait pas douter qu’il développe sa propre personnalité. Parfois, dans sa jeunesse, le Chénas peut présenter des tanins un peu fermes, rustiques. En vieillissant, ils deviennent plus élégants et patinés. La structure se fait alors plus tendre et voluptueuse. Les arômes de framboise côtoient des notes plus florales comme la pivoine et la rose. Il est aussi possible de déceler des effluves plus épicés, réglissés. Le chénas offre une très belle capacité de garde.

C’est par ici pour en apprendre davantage sur le Chénas !

Juliénas

Ce cru nous fait voyager dans le passé. Nous revenons l’espace de ce paragraphe à la période Romaine. Et oui, l’origine du nom du cru vient de Jules César lui-même. 

La superficie de ce cru est de 570 ha. Les vignes se situent tout au nord du vignoble Beaujolais sur les communes de Juliénas, Puzilly, Julié et Émeringes (département du Rhône et de la Saône et Loire).

Notre cher Gamay trouve dans les terres de Juliénas une très grande variété de sols (schiste, grès, argile, granite). Mais fait marquant, c’est aussi le moins granitique de tous. La vigne est plantée en coteaux pentus et ouverts vers le sud. Elle trouve alors sur ces terres plus aplanies des alluvions et un sol argileux. La vigne jouit dans sa grande majorité d’une excellente exposition qui assure au raisin une belle maturation.

A l’image de son très ancien et illustre “papa”, le Juliénas est un vin robuste, riche en couleurs. Si l’on souhaite apprécier pleinement son potentiel et sa complexité, il est préférable de le laisser vieillir quelques années. Le bouquet aromatique est d’une grande subtilité et complexité : fraise, groseille, pivoine, violette et parfois noyau de pêche.

Voici notre article dédié spécifiquement au Juliénas !

Saint Amour

Savez-vous qu’il est possible de déguster des Saint-Amour même sans être amoureux ou à une autre date que le 14 février ? Il est vrai que ce cru connait principalement son heure de gloire le jour de la Saint Valentin. Et pourtant, c’est toute l’année et en toute circonstance qu’il se laisse apprécier le bougre.

Faisons plus ample connaissance avec lui.

Ce cru est porteur d’une légende. Saint-Amour tiendrait son nom d’un légionnaire romain qui aurait échappé au massacre subi par ses nombreux acolytes en 283 et se serait réfugié dans le village auquel il aurait légué son nom.

Avec 330 ha situés exclusivement en Saône et Loire sur la commune éponyme, Saint-Amour est un des plus petits crus du Beaujolais. Mais il est si grand par son intérêt.

Des sols assez hétérogènes avec une prédominance de granite, schiste et argile permet de faire ressortir deux grandes typicités de vins : des légers et gourmands avec des notes d’iris de violette et de framboise. Des plus puissants et complexes sur des arômes plus kirschés et épicés. Globalement, les vins sont pleins de fruits, tout en souplesse et équilibre.

Si vous êtes tombé sous le charme de ce cru, alors venez en découvrir plus ici sur le Saint-Amour

Les 2 appellations régionales du Beaujolais

Comme nous l’avons vu en introduction, les dix crus du Beaujolais représentent le haut de la hiérarchie des appellations. Mais il est indispensable d’évoquer ici deux appellations régionales que sont l’AOP beaujolais et l’AOP beaujolais-villages. Elles regroupent des vignerons très talentueux qui offrent des rapports prix/plaisirs absolument remarquables.

Allons-y, on vous embarque !

Appellation Beaujolais

Première étape dans ce voyage des appellations régionales, une vaste zone. Avec 4 800 ha,  l’AOP beaujolais est la plus vaste de l’ensemble du vignoble du Beaujolais.

Nous sommes au sud de Villefranche dans une zone où la vigne n’est pas la seule occupante du territoire. La région regorge de lieux saints (églises catholiques et chapelles romanes) de ruines féodales et de demeures aristocratiques. D’autre part, de nombreuses autres activités marquent les paysages beaujolais : les prairies et pâturages sont nombreux, de l’arboriculture fruitière dispute à la vigne la basse vallée d’Azergues. Les serres de maraîchage et de cultures florales ne sont pas rares.

Les paysages portent également les vestiges plus récents des activités industrielles d’extraction mais aussi textiles. Cette partie sud du vignoble est marquée par un sol à dominante argilo-calcaire.

Du côté des vins, notre grande appellation générique se décline en trois couleurs : rouge, blanc et rosé. Là encore, les vignerons peuvent produire du beaujolais nouveau s’ils le souhaitent. Le cépage rouge est classiquement le Gamay (il domine largement) et le cépage blanc le Chardonnay. On compte malgré tout environ 300 ha plantés en Chardonnay pour l’élaboration de vins blancs. Ils sont surtout localisés dans l’extrême sud du Beaujolais autour des communes de Liergues, Bois D’Oingt et Bully Rien de neuf sous le soleil côté encépagement donc.

Appellation Beaujolais Villages

Voilà une appellation qui tend les bras à vos papilles cher lecteur. Comme le dirait un célèbre slogan marketing, “elle a tout d’une grande”.

Ses 3900 ha de vigne (en très grande majorité Gamay et un peu de Chardonnay) proposent des vins rouges, rosés et blancs. On peut aussi trouver sous cette étiquette du beaujolais nouveau. Ici, les vins sont plaisants et séducteurs dans leur jeunesse mais peuvent tout à fait se garder 3 à 4 ans. 38 villages sont concernés par cette appellation qui entoure sur sa partie ouest les dix Crus du Beaujolais. Tout ce petit monde évolue sur des pentes particulièrement escarpées. Evidemment la variété de sols est particulièrement conséquente même s’il y a une dominante granitique. Envie d’en savoir plus ? Rendez vous sur notre article sur le beaujolais villages !

Et voilà; vous êtes maintenant incollable sur les crus du Beaujolais ! Et vous quel est votre préféré ? Dîtes nous tout en commentaire !

Click to rate this post!
[Total: 0 Average: 0]

2 réflexions sur “Les 10 crus du Beaujolais à connaître”

    1. Bonjour Jean-François,
      Merci pour votre commentaire et votre compliment sur notre article 🙂
      N’hésitez pas à nous contacter si vous venez dans la région, nous serions ravi de vous organiser un petit périple dans notre magnifique Beaujolais !
      Au plaisir,
      Geoffray

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Panier

Vous aimez le Beaujolais ? Nous aussi !

Inscrivez vous à notre newsletter pour être informé de nos soirées, promotions etc….